Cultiver la gratitude
« J’ai trop de boulot », « je n’ai pas assez dormi cette nuit », « le mail de la direction est beaucoup trop sec et deconnecté de notre réalité », la plainte et la critique négative sont très présentes dans nos conversations.
En pratique
Pourquoi ça peut tout changer
- de commencer sa journée ou sa réunion dans une énergie positive et avec un peu de légèreté,
- de s’ouvrir à ses collègues sans pour autant avoir à dévoiler toute son intimité,
- de se connecter aux autres, ce qui alimente le lien de confiance que l’on tisse dans une équipe.
Exprimer ses plantages
Il peut sembler plus naturel de dissimuler ses erreurs que de les exposer au monde. Et c’est compréhensible ! Vouloir se montrer sous son meilleur jour, compétent.e et performant.e est assez logique. On l’a appris à l’école : « l’erreur, c’est mal ». Seulement, le fait d’être focalisé.e sur l’aspect néfaste des erreurs ne favorise pas la prise d’initiative ni l’autonomie. Et pourtant, ça fait souvent partie des compétences comportementales que les managers attendent de leur équipe. Une erreur, si elle est acceptée, dédramatisée et partagée, permettra d’éviter qu’elle se multiplie et s’intensifie.
En pratique
Pourquoi ça peut tout changer
S’offrir de vraies pauses
Les demandes s’accumulent, les réunions aussi, et on a vite fait de passer une journée sans lever la tête de son ordinateur pour espérer voir diminuer sa to-do list. Le problème, c’est que notre capacité de concentration est limitée, et qu’à enchainer les tâches sans faire de pause, on risque de ne pas tenir sur la durée, d’être à vif et de s’épuiser, à peine rentré.e de congés.
En pratique
Pourquoi ça peut tout changer
Respirer, vraiment
Quand on est stressé.e, la respiration est moins profonde, plus aléatoire, et devient un peu plus superficielle. On peut aussi oublier de respirer pendant de courtes apnées, même sans s’en rendre compte sur le moment. Le problème, c’est qu’en étant stressé.e, notre organisme crée des toxines qui ont pour but de nous préparer à réagir face à un danger (encore un reliquat de notre cerveau primitif). Si le danger n’est pas vital (autrement dit si on n’a pas besoin de courir pour échapper à son prédateur), ces toxines ne sont pas éliminées par notre corps. Et à force de s’accumuler, notre équilibre interne n’est plus assuré. Heureusement, il y a un moyen très simple d’y remédier : Respirer.
En pratique
Pourquoi ça peut tout changer
Faire preuve d’empathie
Tout le monde n’a pas forcément eu des vacances de rêve. Tout le monde n’a d’ailleurs pas forcément eu de vacances tout court. Il y a aussi celles et ceux qui sont resté.e.s au bureau, pour assurer « l’intérim », et qui ont d’ailleurs peut être géré toutes les urgences seul.e.s. Ne pas considérer les vécus des un.e.s et des autres peut être douloureux et impacter les relations au sein d’une équipe. Pour autant, ça ne veut pas dire non plus qu’il faut se culpabiliser si ses propres vacances ont été magiques ou ne pas en parler ! Il y a juste de bons reflexes à adopter.